QUELQUES ANECDOTES
"QUAND JEANNOT ETERNUE, C'EST
TOUT RENAULT
QUI S'ENRHUMME..."
(PATRICK LANDON)
Ragnotti avait apposé une photo de malfrat qui avait l'apparence d'Andruet sur sa R5 Turbo. Quant on lui demandait des explications, il annonçait tout simplement à tout l'entourage que l'individu en question avait volé une Ferrari, qu'il fallait prévenir la police parce qu'il allait peut-être courir avec..... |
on ne gardait que les grands pilotes.....Je mesure un centimètre de plus que lui... ![]() |
même s'ils avaient un peu trop tendance à me prendre pour le ballon.... |
alors, à chaque contrôle,
je faisais un tête à queue
|
Le Directeur est venu et et a confisqué le ballon. J'ai confisqué le directeur et je l'ai jeté sur le tapis roulant des bagages, puis j'ai plongé derrière lui... |
j'ai du rouler trop vite,j'ai rattrapé l'hélico... |
il allait tellement vite qu'à la fin d'une spéciale, il a failli embarquer une table de contrôle... |
j'ai quand même réussi à faire la pige à James Hunt... |
il m'arrivait parfois de reconnaître avec. Une fois, je suivais Darniche, il se posait des questions... |
![]() ---J'attaque la 2° génération des Thimonier, Gilles se fait du souci pour sa fille... |
prendre des photos et jouer la victoire... |
"Tiens prends la, va l'essayer! mais ne tire pas de trop, mes bielles sont en titane." |
maintenant je suis 14/18... ![]() |
reconnaissaient ensemble. Dans Roquebrune, je me suis planqué et suis parti derrière eux. J'ai rattrapé Poggi qui roulait dernier. Il ne pouvait me voir, j'avais les feux éteints. Il a eu la peur de sa vie quand je l'ai doublé par la droite à quelques centimètres, en traversant un parking... |
j'ai récupéré un chien sur le bord de la piste. Je l'ai assis sur mes genoux avec les deux pattes sur le volant, et je me suis couché sur le siège. Et nous sommes passés comme ça, à fond devant les stands... |
et me suis assis dans le siège de droite. Je me remettais dans le baquet pour les virages serrés... |
qui était mal serré et je l'ai jeté par la fenêtre devant les mécanos. J'ai dû m'arrêter dans la courbe suivante, je n'avais plus assez de force pour tourner le volant... |
Je l'ai rattrapé et doublé en catastrophe. Je suis tombé dans le fossé et la Kadett a glissé sur les portières avant de remonter sur la route. Puis j'ai tapé la butte et la voiture s'est retrouvé sur ses 4 roues. Le moteur a calé et le type aurait pu repasser devant: Il n'a jamais voulu... |
Il y avait une longue ligne droite et une marre en plein milieu qu'il fallait contourner. Une fois, (avec la voiture du patron), je suis arrivé très vite pour passer la marre en "aquaplaning". A la moitié de la marre, la R30 a coulé... |
Pierre était parti chercher une dépanneuse au village, quand des concurrents Italiens m'ont proposé de me pousser jusqu'à une descente. L'Opel a tellement pris d'élan que je n'ai jamais pu remonter dedans. Je traînais par terre accroché au volant. Puis elle est partie en tonneaux et moi j'ai volé au dessus de la clôture dans un champs. On a fini par ramener la voiture au village où on a retrouvé Pierre qui ne comprenait pas comment j'avais pu faire un tonneau avec une voiture en panne... |
![]() ---Dans Grasse,j'ai fait croire à Patrick Landon que je connaissais un raccourci, c'était un escalier... |
la voiture entre 2 zones et moi je suis monté sur le coffre de la Stratos de Darniche. Il ne pouvait pas me voir. Chaque fois qu'il accélérait,je tapais sur la capot avec une clé. Quant il relâchait, j'arrêtais. Il était fou de rage pensant qu'une bielle avait lâché... |
j'ai vu au bout d'une ligne droite des journalistes. J'ai voulu leur dire bonjour en passant le pied par la fenêtre latérale. Je devais être un peu fatigué car je n'ai pas réussi à ramener la jambe assez vite. Je suis alors rentré en vrac et ai tapé un arbre... la voiture a été recouverte de feuilles, et j'ai perdu le championnat au profit d'Andruet. |
Je préfère que Ballet passe devant..." ![]() ---"Pas de problème, j'ai la "Goudronneuse" qui me suit..." (GOUDEZEUNE) |
pendant les reconnaissances à l'époque de Maxi, Chatriot était parti quelques minutes devant moi. Dans une spéciale, il a eu un accrochage avec un Corse. Quand je suis arrivé, ils étaient en train de se battre. Il y avait un grand costaud. Pas question de lui taper dessus, mais au moins de les séparer. J'attrape le costaud qui se retourne et dit en me voyant: "Tiens Ragnotti, qu'est ce que tu fais là?" Il n'avait même pas l'air étonné et a continué à se battre. Finalement, ça s'est arrangé... ![]() |
![]() ---On est sorti sur une coulée d'eau. Ma R5 s'est mise en travers et j'ai vu arriver un poteau vers ma portière. Avant le choc, j'essayais frénétiquement de monter sur les genoux de Pierre, mon copilote... |
vainqueur du MONTE. On lui demande d'effectuer quelques tête à queue. Il en execute plusieurs. Le dernier fut plus que hazardeux. La voiture partait vers le ravin. Ce n'est qu'un petit buisson qui va retenir la voiture. Il en sort de puis dit: "T'as vu, je suis comme le Capitaine, je n'ai pas abandonné le navire". |
sur la fenêtre d'un brave touriste, s'il n'est pas en train de remplacer des affiches d'une agence de voyage par des prospectus pornos, c'est qu'il joue avec le feu dans la montagne... |
"Il n'a qu'un an! Il fera ce qu'il voudra. J'espère qu'un jour, il me changera les roues, ça prouvera que je cours encore"... |
"Dans un virage, j'ai cru apercevoir ma mère, je me suis précipité pour l'embrasser, mais un arbre s'est glissé entre elle et moi. J'ai terminé la journée à l'hopital"... |
"on a mobilisé toutes les brigades de gendarmerie de l'Isère et 2 hélicos. On avait fait demi-tour au frein à main devant la herse des gendarmes. On ne s'était pas arrêté au coup de sifflet dans un village que nous traversions un peu vite." Quant ils se font enfin pincer, Ragnotti éclate de rire en voyant les mitraillettes braquées sur eux. "C'est la guerre?". 400 F d'amende et un mois de retrait de permis. |
"Sur le chemin du retour, on a fait une course avec quelques copains, les crampons de roue arrière se sont accrochés et je me suis couché sur le coté avec le tracteur qui tournait sur lui-même." |
![]() "Si les pétards se sont tus, c'est parce qu'il est plus difficile de s'approvisionner à Paris qu'à Monteux. où il n'a qu'à se baisser pour les ramasser"... |
Question de LERUST à RAGNOTTI -"As tu eu peur durant ces 24 heures? -"Oui quand je me suis aperçu que je n'arrivais plus à lire le menu du restaurant des Hunaudières"... ANDRIE est chromométreur:
|
-Quel est votre peintre^préféré? -Celui qui me refilera une de ses toiles... -Le personnage historique préféré?
-Quel serait le plus grand malheur?
|
Il avait démi la porte de sa chambre pour en faire une sorte d'armure pour se défendre contre les boules de neige |
"j'ai la tête qui dégonfle mais le front qui ressemble à mon nez"... |
"la R5, c'est vraiment une voiture pour faire les courses en ville" |
-MIKI BIASION:"moi, je roulais tranquille, sans chercher la bagarre, je ne sais pas ce qu'il me voulait, lui, derrière!!" -JEAN RAGNOTTI:"C'est une maladie incurable depuis le PORTUGAL. Dès que je vois une LANCIA devant, j'attaque!..." |
Patrick LANDON conseille à Jeannot de ne plus affirmer qu'il a "cassé" l'autobloquant quant il se plaint de la motricité de sa R5. |
L'autre véhicule est surgi totalement sur sa gauche. "Ce qui n'a pas empêché l'épouse du conducteur d'observer que ma voiture était immatriculée à Chartres, plat pays par excellence. Elle a fait remarquer: "Ca ne m'étonne pas, vous ne devez pas souvent voir la montagne. Si vous alliez en CORSE, cela tourne encore plus là-bas |
DU MONTE CARLO -Une femme grille un feu rouge et heurte la CLIO MAXI "C'est la première fois qu'une femme me fait du rentre-dedans" |
A milieu de la nuit, nous partions du sommet et on s'arrêtait à l'entrée de BEDOUIN. Nous étions 3 copains. Le premier, à coté de moi, pariait que je ne battrais pas le temps de la fois précédente. L'autre, un costaud d'un quintal installé à l'arrière, pariait que j'allais sortir de la route, et moi, que j'allais améliorer. Un des 3 mangeait gratuitement le lendemain. Comme ils voulaient être témoins, ils restaient dans la voiture. |
la descendre l'été avec la FIAT 850. Je faisais peur aux campeurs en arrachant leurs piquets de tente". "J'ai déjà mis 2 voitures sur des tremplins
de saut à ski
|
"A une époque KEN TYRRELL était venu à PAU pour superviser ARNOUX et moi. J'avais gagné la course, mais d'une manière qui avait sans doute pas du lui plaire, parce que le saluais à chaque passage. Je le voyais partout, caché dans les virages. Il était en compagnie de François GUITTER. Au lieu de passer propre, j'étais en glisse, contrabraqué, mais en tête avec beaucoup d'avance. Il a du être perturbé. J'ai toujours gardé de bons ontacts avec Ken. Il se souvient qu'une fois, dans la padock de ZOLDER, j'étais monté sur son capot avec une moto. Sans le faire exprès, bien sur. |
après m'être grimé avec ses habits. Juste pour ne pas laisser passer une journée sans rigoler..." "Mon dieu préféré, c'est MATTER"
"Au RAC 77, je me suis retrouvé coincé
dans des toilettes
|
Pour un réveillon à LA CLUSAZ sur un thème Bolivien, j'avais appel à l'ambassade de Boliviie. Celle-ci avait déloégué un groupe Andin qui avait reçu le Prix de l'ACADEMIE CHARLES CROS. et avait fait venir de Bolivie 2 lamas empaillés dont on m'avait demandé de prendre le plus grand soin. Je les ai donc fait assurer. Le réveillon commence, nous étions déguisés en Sud-Américains avec ponchos. Les musicienson fait une trêve pour boire un coup. A leur retour, ils ont retrouvé RAGNOTTI et DOSPITAL, le rugbyman, qui chevauchaient les lamas et s'étaient emparé de leus instruments. La soirée se termina par des chansons cochonnes et basques. Ca m'a coûté les deux lamas qui avaient explosé sous le poids de leur cavalier |
Une autre année à LA CLUSAZ, le réveillon se passait en altitude avit été installé une crèche vivante. C'était très agréable, ça sentait Noël. En arrivant, on se mis tous autour de la crêche et ses moutons, ses chèvres, ses poules et son berger assoupi pour avoir bu un petit coup de trop. Ragnotti ne trouva rien de mieux que d'introduire une cigarette allumée dans le cul d'un mouton qui partit comme une bombe s'écraser bouche contre bouche quelques mètres plus loin sur Biche PETIT, lui brisant la machoire et les dents de devant. Elle a été évacuée en direction de l'hopital. |
RICHARD GRAND:"si je devais décerner
l'oscar du clown en or, je l'attribuerais à Jean RAGNOTTI"
EDMOND
SIMON
propos recueillis par Frederic
BILLET
Simon, il venait de Gap. Là-bas, il vendait des VESPA en face de chez DORCHE. Pour convaincre le client un peu hésitant, il faisait la descente en duo du Col BAYARD. Rares ceux qui osèrent encore dire non.
La première fois qu'on
a fait le MONTE-CARLO avec Jeannot, on était plus que des privés.
On avait eu le budget très tard et on avait trouvé la dernière
piaule de libre à Monaco.
LA DUCHESSE ANNE, ça
s'appelait. Quant on est revenu de la concentration, il fallait s'y attendre:
il y avait quelqu'un dans la chambre. C'était un hôtel de
passe!! Quand je suis rentré après l'arrivée, à
9 heures du mat, la matrone avait reloué la piaule et toutes mes
valises étaient dans le couloir. C'étaient des piaules à
l'ancienne avec des baignoires sur pied. J'ai tordu la tuyauterie, sorti
la baignoire sur le palier. A poil dedans, je gueulais: où est la
patronne? Qui a volé ma chambre? une bonne femme est sortie et s'est
sauvée en courant. Finalement on a mis un fumigène dans la
baignoire et on est parti!! L'année dernière, c'était
fermé.....
Une fois, javais 3 ou 4 autos d'engagées. Dorche était en tête du promotion, Clarr du Groupe 1. On attendait vers PONT-CHARLES ALBERT. C'était au petit matin , on voit arriver une 203 camionnette avec des légumes et une "mémé" au volant. On l'a arrêtée, on y a mis la voiture sur le cric, commencé à démonter une roue, les plaquettes.... Et la mémé, complètement affolée qui disait:"Mais, je fais pas le rallye, je vais marché!". C'était génial, complètement spontané, comme toutes nos conneries d'ailleurs.
Quand j'étais à MONTEUX, j'avais un garage qui devait être une forge 40 ans plus tôt, minable et bordélique. Quant on a commencé à avoir des résultats, il y avait quelques "snobinets" qui venaient nous voir. Ils disaient:"c'est pas possible qu'il prépare des autos qui marchent aussi vite dans ce truc; ça doit être pour cacher des secrets, c'est une façade." J'ai quand même 2 ou 3 facettes dans ma carrière de bricoleur On quand même failli être CHAMPION DE FRANCE avec une KADETT GROUPE 1 devant des ALPINE d'usine, si l'autre imbécile de Jeannot n'était pas sorti de la route en faisant le con pour faire marrer ses potes. Je me suis dit qu'à 40 ans, il fallait penser à l'avenir. J'ai vécu de rigolades et de beaucoup de travail. Je n'ai rien gagné, si ce n'est une vie de folies et de bon temps. Je bossais jour et nuit. A 5 heures du matin, des copains tapaient dans le volet et je leurs faisais une omelette. Tu peux demander à pleins de gens de THERIER à PESCA en passant par TRINTIGNANT. Je peux me retrouver nu demain, j'aurai un costard. Et je peux vivre chez des amis....
Un peu plus tard, un copain complètement fou qui liquidait son magasin m'avait offert un cercueil de grand luxe,avee la croix dorée, les 6 poignées et tout. J'ai traversé AVIGNON avec le Break d'assistance bardé d'autocollants et le cercueil dedans. Il y avait écrit dessus:" Chez SIMON, on vous suit du départ à la fin". A l'intérieur, on avait fait un bar. Avec de la bière "MORT SUBITE ET TOUT..."
HENRI BOURDON
propos recueillis par tous ses
amis.
-Henri, c'est un ami. l'Edmond SIMON du Nord. Toute sa vie, il l'a consacré au sport auto, avec quelques potes. Du talent, il en a,des facéties, il y en a eu. Quand j'ai connu Henri, ça n'allait pas très bien, je sortais d'un accident, et puis, je l'ai rencontré lui et son équipe Patrick, Eric, Pascale, etc...A compter de ce jour, tout a changé, le rallye est devenu un plaisir, une joie. On attaquait en spéciale, et puis, il y avait eux... Si ça n'allait pas, ils te remontaient. Bref, le bonheur complet, avec toutes mes assistances "perso", Alain, Sam, Didile, et je n'oublierai pas le KELkel et le BAFRICE. Ces 2 anecdotes, je les dédie à LYDIE, jamais nous ne t'oublierons.
J'avais mis le garage en caution.
Mon rêve, louer une Porsche. J'appelle BOS. Elle est arrivée
bien tard, sur son plateau. Mon dieu qu'elle était belle. Pas le
temps de l'essayer, on verra bien demain. Au TOUQUET, Je me présente
au départ de la première spéciale, 5.4.3.2. et 1....j'accèlère.
"Vin DIEU, cha pousse". Je me retrouve au fond du siège, les pied
décollés des pédales....le moteur a calé....Le
temps de retrouver le démarreur, (cherchez sur la Porsche!!), on
a perdu un temps fou. Bref, je démarre "cool" puis, dans ch'premier
virage, je fais comme avec ch'KADETT, eune "relle din le trou" et gaz!!!.
Là, j'ai tout vu, ch'ciel, ché maisons, bref tout. Je redémarre
et puis, suite à quelques drapeaux de toutes les couleurs, je m'aperçois
qu'on était reparti au départ..... On retourne, tout va bien,
je dose.. On avait reconnu avec une R20 DIESEL. Il y avait une côte,
dans les nôtes, c'était dit "CIEL à fond pour Équerre
Droite". Avec la 20, on était à 70, là, avec bijou,
c'était au moins du 200. Le "CHIEL", je n'ai vu que ça, et
pan!!!: une barrière décalquée sur mon front. De plus,
on était crevé.
On "chinge ch'l rel". Problème
din'l' Porsche, ch'l relle d'origine ne rentre pas dans le coffre. Je m'excitais
à mettre cette maudite roue sur les genoux de "CARETTTE D' BOS"
(CARETERO), mon copilote. Il hurlait, en fait, sa combinaison était
en train du brûler avec la chaleur de la jante.
C'était avec la KADETT, encore au TOUQUET. Dans Saint Aubin, on arrive trop fort et "Pan" dehors!!! On tape un poteau électrique et se retrouvons à l'envers, toujours avec "CARETTE 'D BOS". Je lui dis d'attendre mais lui il a peur. Je le vois qui sort de l'auto et qui se met à courir en rond dans le champs. Je li dit de ne plus bouger, car à l'EDF, vu qu'on a cassé un poteau, il vont remettre le courant au moins 3 fois. Et lui, qui courrait toujours. Je vais le voir, enfin j'essaie. Quand j'arrive à le discerner, je luis annonce:"T'n'oeil y pind". Quoi? pourtant, je vois bien. Ne bouge surtout pas. Les secours vont arriver. Je recherche mes lunettes, effectue un "marbre" puis je le regarde à nouveau. Ce n'était pas son oeil, mais le visière de son casque.... Par la suite, on s'est retrouvé dans un café, et je me suis aperçu qu'il avait toujours le casque sur la tête. Je lui demande pourquoi, ce à quoi il répond: "j'ai peur que mon cerveau vienne avec quand je le retirerai..."